
Il s’agit du dernier roman de Eric-Emmanuel Schmitt. A l’image du tour de l’oie de Erri de Luca, il fait partie des ouvrages qui étaient attendus pour la rentrées littéraire de cet hiver 2019. Pour changer je ne connaissais pas cet auteur (non mais à force je vais peut être un jour finir par devenir un peu moins médiocre sur les auteurs contemporains.)
L’histoire
Chose peu commune je vais commencer par la fin. A la suite de l’histoire une page nous indique que ce roman fait partie du cycle de l’invisible, une série de récits indépendants les uns des autres, qui abordent tous la recherche du sens. Dans Félix et la source invisible, c’est l’animisme qui est donné à ressentir.
La maman de Félix, 12 ans, a sombré sans prévenir du jour au lendemain dans une profonde dépression. Ce récit conte comment il va finir par se tourner vers les sages du village natal de sa mère, quittant Paris pour un village africain proche de Saint-Louis, afin de lui redonner vie. Ce récit raconte également l’histoire d’un fils qui retrouve son père.
L’écriture
Le style d’écriture est à la fois soutenu et facile à lire. Le lecteur est rapidement emporté dans l’ambiance du bistro au boulot. Les habitués du bar sont tous attachants. Le regard bienveillant et sans jugement que porte Fatou à chacun d’eux est extraordinaire. Rendant d’autant plus injuste cette dépression qui vient éteindre une personne qui était si lumineuse. On est emporté dans la quête du remède qui en viendrait à bout et la recherche du « pourquoi » avant de trouver le « comment ».
Bref, j’ai beaucoup aimé. Et je ne saurai que vous conseiller de vous immerger dans cette parenthèse drôle et touchante à la fois.