
La vie qui m’attendait est le second roman de Julien Sandrel que nous avions découvert avec l’excellent roman feel-good La chambre des merveilles. Il vient de paraître aux éditions le livre de poche, un an après son grand frère de chez Calmann-Levy.
La vie qui m’attendait -l’histoire
Romane, 39 ans, paralysée par toute sorte de peurs, s’est empêchée de vivre jusqu’à peu. Elle va découvrir que toute l’histoire familiale véhiculée par son père n’est qu’un vaste mensonge. La rencontre de Juliette, qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, et les révélations qui vont en découler, vont lui permettre de renaître et vivre enfin pleinement sa vie.
Mon humble avis
Ce roman se lit très vite et est un agréable moment de lecture. Impossible néanmoins pour moi de passer à cote de la comparaison avec La chambre des merveilles. Je ne classerai pas ce second roman dans la catégorie feel-good. Certes il y a un beau message sur le fait que l’on a tous droit au bonheur et qu’il n’est jamais trop tard pour se décider à vivre sa vie pour soi même.
Cependant … parce que oui il y a un cependant ^^… tous ces mensonges proférés pour le bien des autres, ce n’est pas du tout mon truc. On ne parle pas ici de petits mensonges sans trop de conséquences du genre « mais si ta nouvelle coiffure ne te va pas si mal ». On parle de se substituer dans la vie d’une autre, cacher des éléments graves à nos proches, etc. Du coup je n’ai pas réussi à m’attacher à Romane et Juliette.
Un roman qui reste néanmoins agréable à lire même s’il est moins intense en émotions positives à mon sens que le premier.