
Ouf j’ai bien cru que l’on n’arriverait jamais à aller voir le nouveau Toy story avant qu’il ne soit plus disponible en salle. Mais c’est bon! Mercredi mission accomplie. Voici un petit retour sur nos impressions.
L’histoire de ce quatrième volet de la saga Toy story
Hormis un petit aparté en début de film se déroulant entre l’épisode 2 et 3, l’histoire se déroule en continuité de Toy story 3. On revit d’ailleurs la scène symbolique où Andy remet à Bonny son carton de jouets.
L’idée n’étant pas de vous spoiler le film je vais m’attacher à décrire plutôt nos impressions.
De l’avis de P’tit bout (la vérité sort de la bouche des enfants parait-il) son préféré reste le 3. Pour ma part mon préféré reste le tout premier mais bref…
L’histoire est centrée sur trois jouets : Woody, la bergère et Fourchette le nouveau venu.
Manifestement on savait peu de chose sur la bergère et ses moutons. Perso pour moi elle s’appelait « la bergère » et il s’agissait d’un jouet d’Andy. J’aimais bien l’idée que Andy ai une poupée en porcelaine. Mais à priori non il s’agissait bien d’un jouet de Molly qu’il lui empruntait et elle s’appelle Bo. D’ailleurs pas même vraiment un jouet en tant que tel mais une poupée d’ornement de la veilleuse de la petite sœur. Il n’y a que moi qui n’avait pas fait attention à ces éléments où il s’agit ici d’une facilité scénaristique?
Bref les jouets de Molly ont eu un destin différent de ceux de Andy. Cette différence va forger un nouveau caractère à la Bergère qui adopte ici un profil beaucoup plus autonome et déterminé. Elle a pris sa vie en main et ne compte pas sur un homme fort pour s’en sortir, dans la continuité de la nouvelle lignée des héroïnes Disney.
L’état d’esprit de Woody pour sa part m’a beaucoup fait penser à celui de Flash McQueen dans Cars 3. Il prend un coup de vieux et doit s’envisager lui aussi une nouvelle vie sans Andy. Cette transition lui est difficile.
Quand au nouveau personnage de fourchette, il s’agit d’un jouet fabriqué par Molly qui va avoir du mal à se considérer comme tel plutôt que comme un déchet.
Les affiches montrent un duo de peluches mais les scènes avec ces deux racailles n’ont en définitive que peu d’intérêt.
A partir de quel âge ?
L’histoire traite quand même beaucoup de la séparation et des choix de vie à faire. Loyauté. Amitié. Mission. Si on met de coté tous les états d’âmes des protagonistes autour de ces questions il ne reste plus grand chose hormis un enchaînement de scènes d’actions pour se rendre d’un point A à un point B. Sauf que ces interrogations à mon sens ne trouveront pas écho auprès d’un jeune public. Qu’il va plutôt inutilement angoisser plutôt que le pousser à y réfléchir. Alors disons pas avant 7-8 ans.
Niveau méchants les héros sont confrontés à la poupée GabyGaby et ses sbires. Ces derniers sont des pantins articulés de ventriloque. P’tit bout ayant vu les « chaire de poule » forcément il craignait ce que ces derniers allaient bien pouvoir faire d’horrible à Woody. Mais au final ils sont assez soft. Même GabyGaby s’avère au final plus désespérée que méchante. Donc si votre petit est du genre facilement effrayé, il ne devrait pas y avoir trop de dégâts de ce coté.
L’animation
Chapeau bas. Elle est magnifique. Le studio s’est vraiment arraché. Le rendu des textures est juste parfait. On vient bien la différence entre une poupée de porcelaine et un jouet en plastique. En sortant du cinéma P’tit bout m’a d’ailleurs dit « c’est bizarre je ne me souvenais pas que la bergère brillait autant ».
Notre avis sur Toy story 4
Bon ce n’est pas le meilleur titre de la série il faut quand même le dire. Nous n’avons pas été convaincus par le scénario qui manque d’ambition. Les nouveaux jouets introduits ne sont que superficiellement exploités dans le film. Largement exploités dans les produits dérivés Toy story.
Par contre l’animation est un bijou technique.