
J’ai essayé pour vous…Le mythe de Cthulhu
J’ai de longue date été fascinée par ce mythe mais n’en avait que des connaissances assez éparpillée. Un de ces quatre j’aimerai me lancer en tant que Gardien (MJ) dans le jeu de rôle l’appel de Cthulhu. Mais c’est un jeu d’ambiance. Si l’on n’arrive pas à mettre en place une certaine tension et que le scénario est traité sur le ton d’un monstre/porte/trésor, ce sera loupé. Comme le jeu en cours est bien parti pour nous durer encore quelques années, j’ai le temps de peaufiner ma connaissance de ce mythe.
Les editions Braguelonne
Devant la somme importante de nouvelles qui constituent le mythe, on se retrouve rapidement perdu, ne sachant pas trop par lequel commencer. J’ai souvenir d’en avoir déjà lu quelques uns tel que la couleur tombée du ciel. Mais je n’en ai plus qu’un souvenir assez confus. Mon homme a eu la merveilleuse idée de résoudre mon dilemme en m’offrant il y a un an déjà les trois livres parus aux éditions Braguelonne.
Le livre I débute par une introduction sur l’auteur, la naissance du mythe et les cercles lovecraftiens qui est très intéressante. Au total vous avez 33 nouvelles, de quoi avoir fait le tour du sujet assurément.
Le tome 1 comporte également des pages de photographies en noir et blanc des lieux évoqués dans les nouvelles. Les tomes 2 et 3 comportent des illustrations de Loïc Muzy sur les créatures du mythe. De quoi alimenter son imagination lors de la lecture.
Cependant, j’avoue, je n’avance pas très vite. Un an déjà, je ne suis qu’à la moitié du premier tome. Il se trouve qu’il n’est pas envisageable de lire du Lovecraft à moitié endormi dans son lit. Il faut être concentré sur sa lecture. Si votre attention vous fait défaut, vous êtes obligé de revenir en arrière pour reprendre votre lecture là où elle vous a échappé. Rien de plus frustrant. Sauf que hormis le soir, c’est à dire au moment où je suis théoriquement le plus claquée, je n’ai pas encore trouvé d’autres créneau pour pouvoir lire tranquille…Mais je suis têtue.
Le mythe en BD
Et oui. Pourquoi pas. C’est une façon plus ludique d’aborder certaines nouvelles. J’en ai fait l’expérience avec les rêves dans la maison de la sorcière aux éditions rue de Sèvres. Les illustrations de Patrick Pion au trait nerveux font ressentir l’horreur croissante que vit le protagoniste principal. Les planches sont entrecoupées de crayonnés noirs et blancs lorsque le « héros » rêve. Cela se lit beaucoup plus facilement du coup que la nouvelle. J’ai trouvé cela très intéressant. Je le renouvellerai certainement pour d’autres titres si j’en trouve.
La nouvelle, en images
Enfin, troisième biais possible, compromis entre la nouvelle classique et la BD, Baranger (aux éditions Bragelonne de nouveau) propose une adaptation illustrée du mythe. Le format est plus grand que celui de la BD classique ce qui permet de profiter pleinement de ses illustrations. La narration est habilement incrustée dans les planches. Pour le moment je ne l’ai que feuilleté. C’est un ajout récent à notre bibliothèque, en date du 25 décembre. Mais je compte bien trouver très rapidement un moment pour m’y plonger.