J’ai essayé pour vous…le Monopoly version Pokémon

Boite monopoly version pokemon

J’ai essayé pour vous…le Monopoly version Pokémon

Semaine dernière je vous ai fait un rappel des bases à connaître par une maman (ou un papa hein je ne suis pas misogyne) qui souhaiterait raccrocher avec Pokémon. Ceci histoire de pouvoir donner le change à son p’tit bout et montrer qu’il s’intéresse à lui et ses centres d’intérêts.

A cette occasion j’avais évoqué les produits dérivés, dont…le Monopoly version Pokémon.

L’angoisse quand p’tit bout à déballé ce paquet au début de l’été. J’ai vraiment pris sur moi pour avoir l’air enthousiaste. Déjà parce que je suis polie mais surtout parce que pour le coup lui l’était vraiment. Il voulait depuis un moment un Monopoly mais je lui répondais qu’il était trop petit (ce qui est toujours le cas). Mais alors, qu’en plus ce soit LE Monopoly aux couleurs Pokémon, je ne vous raconte pas comme il était aux anges…comme quoi il n’en faut pas beaucoup.

Et bien, malgré un fort apriori de départ plutôt négatif, j’ai pourtant fini par lui trouvé des aspects positifs.

Vous noterez tout d’abord qu’il semblerait qu’il n’y ait pas qu’une version Pokémon du Monopoly mais que celle en vente actuellement serait au moins la troisième. Celle que nous avons essayé est celle sous-titrée Edition de Kanto.

J’ai apprécié tout d’abord le soin apporté aux pions : des figurines métalliques qui m’ont rappelé la version Deluxe du Monopoly d’origine (vous savez-bien, celui qui se jouait encore avec des francs). Les 6 pions fournis sont bien entendu ici à l’effigie de Pokémon célèbres : Rondoudou, Bulbizard, Evolie, Salamèche, Pikachu et Carapuce.

pions monopoly pokemon

 

Coté âge il me semblait bien que P’tit bout (6 ans ½) était encore trop petit. La boite affiche qu’il s’agit d’un jeu pour les 8 ans et plus. Et j’essaie dans la mesure du possible de ne pas le faire jouer à des jeux où il n’a pas l’âge recommandé de sorte à ce que la difficulté ne soit pas trop élevée. Cela n’aurait à mon sens pour simple résultat que de le dégouter.

Mais là aussi finalement, avec quelques aménagements comme ne pas le laisser gérer la banque, c’est possible. En CP ils apprennent les additions et les soustractions simples au moyen de la monnaie. Ce fut l’occasion de réviser l’air de rien. Cependant à la fin de la partie il commençait à trouver le temps long.

Ceci dit, trouver le temps long au Monopoly, cela arrive quelle que soit la version du jeu– sauf…celle des Minions, – et oui parce que eux aussi ont leur Monopoly, mais c’est une autre histoire.

 

Alors quelles différences avec ma bonne vieille version en francs?

Et bien finalement pas tant de différence que cela. Si vous n’aimez pas le Monopoly, il n’y a aucune raison pour que vous aimiez cette version plus qu’une autre. C’est un jeu décrié pour son aspect de mise en compétition des joueurs au travers d’un biais malsain : l’argent, où celui qui en a le plus écrase les autres et gagne la partie. Oui c’est moche. D’un autre coté n’est-ce pas un tout petit peu la vrai vie ? Ok ok il vaut mieux encourager les jeux de coopération il est vrai, mais de temps en temps perdre au monopoly peut aussi apprendre à devenir un bon perdant. Et vice versa un bon gagnant qui n’étale pas sa victoire et s’en vante pendant 4 jours.

Ces considérations mises de côté, les quelques différences sont purement sur le choix des noms utilisés et l’aspect visuel de l’ensemble.

Plateau monopoly pokemonOn n’achète plus les célèbres rues parisiennes mais des Arènes.

Les quatre gares du plateau sont remplacées par quatre Pokeball.

Les compagnies de l’eau et de l’électricité sont remplacées par deux Pokémon légendaires.

Les cartes « Chances » et « Caisses de la communauté » par les cartes « Professeur Chen » et « Combat de dresseur ».

Enfin vous ne construisez plus des Maisons et des Hôtels mais des Boutiques et des Centres.

Et c’est tout. Les règles pour le reste sont exactement les mêmes.

 

Alors, si ça leur fait plaisir et peut les pousser à jouer à un jeu de société en famille les jours de pluie, à moins que vous ne soyez un puriste du Monopoly, ma foi, qu’il y ai un Pikachu de dessiné sur les billets ou pas, pour vous cela ne changera pas grand-chose, votre dimanche est fichu.

billets monopoly Pokemon

J’ai essaye pour vous….de me remettre à Pokémon 20 ans après

logo pokemon

J’ai essayé pour vous…de me remettre à Pokémon 20 ans après

Vous connaissez tous Pokemon. Pas besoin de vous refaire la génèse de la boule de poil jaune, son dresseur Sacha qui ne vieilli jamais et le trio de la Team Rocket qui vient pour vous jouer un mauvais tour. On a tous forcément à un moment regardé un épisode de cette série interminable (20 saisons quand même de 50 épisodes en moyenne chacune) en s’y intéressant ou pas du tout. Pour ma part, pas trop, car lorsque cette série a fait ses débuts, je n’étais déjà plus trop une enfant. Enfin ceci dit y-en-a qui même adultes continuent à s‘y intéresser, et garder son âme d’enfant ma foi c’est bien aussi.

Donc voilà, Sacha est toujours là, 20 ans après. Alors que vous soyez passé à autre chose en cours de route ou pas, si vous avez des enfants qui entrent à l’école primaire, il va falloir raccrocher les wagons. Les petits garçons s’échangent des cartes à tout va dans les cours de récréation, dès le CP. Et les petites filles probablement aussi. Attention au racket par les plus grands.

On reprend du début pour ceux qui n’y ont jamais rien compris.

Pokemon c’est 20 saisons d’animés et autant de films. Sacha, un gamin de 10 ans, se balade sans ses parents dans des régions peuplées de monstres plus ou moins sympathiques, les Pokemons. Son challenge est de les attraper tous. De les entrainer. Et de remporter des duels contre les Maitres des différentes arènes de chacune des régions (les ligues). Ceci afin de compléter sa collection de badges laquelle prouve qu’il est le meilleur dresseur. Le trio de la Team Rocket essaie en vain de lui voler son Pikachu malgré une imagination débordante.

Au début, Sacha évolue dans ce qui s’appelle la région de Kanto. Il y a 150 Pokémon à tout casser à trouver. Aujourd’hui, ils sont plus de 800, avec des variantes de certaines espèces propres à chaque région.

Au cours des saisons, Sacha voyage de région en région, une même région pouvant être visitée pendant plusieurs saisons. Se succèdent : les îles oranges > la région de Johto > la région de Hoenn > retour à Kanto > la région de Sinnoh > la région d’Unys > la région de Kalos > la région d’Alola.

Un Pokémon évolue. Il a une forme de base, puis une forme de Niveau 1 qui peut parfois évoluer en Niveau 2.

Si vous voulez vraiment tout tout savoir pour impressionner vos enfants (et que vous n’avez rien d’autre à faire), vous pouvez aller sur le wikipedia local.

Vous pourrez ainsi suivre le discours de votre petit émerveillé devant une carte lorsqu’il essaie de vous faire comprendre en quoi celle qu’il a dans les mains et tellement mieux que les autres.
Vous pourrez en apprendre plus sur les Pokémons-EX, qui sont une forme spéciale des évolutions de 2eme type.

« Maman regarde c’est trop super j’ai une EX »

devrait ainsi enfin avoir un sens pour vous. D’autant que souvent les EX sont de jolies cartes brillantes, alors ils les agitent dans tous les sens.
Mieux que la EX, il y a la Méga-Evolution-EX. Il y a également la forme Turbo (un peu moins appréciée que les deux précédentes par p’tit bout. Du coup je ne sais toujours pas trop où elle se place dans les échelles de valeurs).

Enfin, la dernière région dite d’Alola a introduit les Pokemon-GX. L’équivalent de la 7eme merveille du monde pour un garçon de bientôt 7 ans.

Vous les entendrez parfois également évoquer les Pokémons Légendaires, et là, tout est dans leur titre.

« Mais Maman!, il est Légendaire!!! »

Ah mais bien sur, où avais-je donc l’esprit.

Alola

Dans l’esprit des plus jeunes, sachez que seule Alola existe. C’est la région qui est visitée depuis un an maintenant IRL. Cela a débuté avec les jeux vidéo DS Pokemon Soleil & Pokemon Lune qui est sorti quasiment concomitamment avec la saison 20. Le Jeu de Cartes à Collectionner (JCC) s’est enrichi du bestiaire d’Alola dans la foulée. Et pour être certain que votre collection ne soit jamais complète, deux extensions sont depuis parues :

  • Soleil et lune – Gardiens Ascendants,
  • Soleil et lune – Ombres Ardentes, paru ce mois-ci.

Si votre p’tit bout n’a pas la manie de ranger ses cartes dans les classeurs vendus à cet effet, le jeu de carte est intéressant à jouer et oblige les moins petits à réfléchir à une stratégie. Pour cela, vous avez besoin d’acheter deux decks à thème (des decks préconstruits) et de lire les règles qui ne sont pas si compliquées avec un peu de bonne volonté.

Le 17 Novembre, une seconde série de jeux vidéo ayant Alola pour cadre va paraître : Pokemon Ultra Soleil et Pokemon Ultra Lune (p’tit bout croise déjà les doigts pour avoir un des deux pour son anniversaire ou pour Noël).

SI vous laissez l’univers Pokemon envahir votre domicile sans limite, vous finirez par trouver Pikachu chez vous décliné sous toutes les formes : vêtements, linge de maison, veilleuse, puzzle, livre, etc…il y a même un Monopoly version Pokemon (Promis, celui-là je l’essai pour vous un de ces jours).