J’ai essayé pour vous…Les Jaffa cakes

jaffa cakes

J’ai essayé pour vous…Les Jaffa cakes

 

L’épreuve technique de l’épisode 3 de l’émission les Meilleurs pâtissiers consistait en la réalisation de 36 Jaffa cakes. Vous trouverez ici grâce à Mercotte la recette de ces petites génoises recouvertes d’une gelée d’orange plus communément connues sous le nom de Pim’s.

Vous trouverez également la vidéo ici, qu’il est toujours utile de regarder.

Je n’ai réalisé qu’un tiers des quantités de la recette, car je n’avais pas besoin d’obtenir 36 Jaffa cakes. J’ai commencé cette recette avec beaucoup d’appréhension alors que concrètement quand on la lit on se dit que cela n’a pas l’air sorcier. Pourtant au regard des résultats assez catastrophiques des candidats je ne vois pas trop comment faire mieux.

La génoise

J’avais encore en tête le fiasco de ma génoise d’il y a 15 jours, celle du Chaya de Paysandu. Ce coup-ci j’avais bien à l’esprit d’utiliser mon robot plutôt que mon batteur à main et en effet la préparation oeuf/sucre a bien triplé de volume.

jaffa cakesCe qui m’interpellait plus c’était mes moules. J’ai deux plaques de moules en silicones que j’utilise pour les muffins. Ils font bien 5 cm de diamètre. Lorsque j’y ai poché la génoise, je n’y ai mis qu’un fond. Par contre je ne saurai pas vous expliquer pourquoi, mais sur le coup comme ils sont en silicone il m’a semblé inutile de beurrer les moules au préalable. Peut être que j’aurai dû. J’en ai perdu 2 sur les 12 au démoulage, ils ont collé au fond et se sont effrités. De plus ils n’ont pas de jolie couleur dorée sur la croûte. Pour vous dire, j’ai eu le sentiment au début qu’ils n’étaient pas cuits. Pourtant ils rebondissent bien comme l’explique Mercotte.

 

jaffa cakes

Bref je ne suis pas super contente de mes petites génoises.

La gelée d’orange

Je n’ai pas trouvé de gélatine en poudre. J’ai donc dû composer avec les feuilles de gélatines plus classiques que j’ai laissé ramollir 20 min au préalable dans de l’eau froide. Pour le poids j’ai conservé le même que celui de la recette ( en proportion avec les 12 biscuits au lieu des 36 que je visais). N’ayant pas un plateau à rebord j’ai versé dans un plat classique en essayant de pas faire trop épais et j’ai laissé prendre un peu moins d’une heure au congélateur. Quant j’ai découpé à l’emporte pièce des cercles, la gelée s’est avérée quand même bien trop épaisse à mon gout.

Le tempérage du chocolat et la finition

jaffa cakesTempérer le chocolat comme indiqué par Mercotte s’est avéré bien efficace, j’ai obtenu un chocolat bien lisse et brillant au final. Ce qui a posé problème s’est le montage de l’ensemble. Plusieurs constats:

  • mes disques de gelée ne devaient pas être assez froids. Sur le site de cuizine de A à Z , Mercotte précise qu’il faut laisser la gelée idéalement prendre 4 heures au frais. J’étais clairement loin des 4 heures.
  • mon chocolat devait être trop chaud. L’astuce du point de colle en chocolat pour coller le disque de gelée à la génoise n’a pas fonctionné. Ils ne tenaient pas. Peut être aurait-il fallu mettre les points de chocolat, poser les disques par dessus et les remettre quelques minutes au frais ?

Quoiqu’il en soit, le résultat final fut donc très chaotique et pas beau du tout. Comme les gelées ne tenaient pas à la génoise, avoir fait le contour avec une ligne nette tracée au cornet ne servait plus à grand chose. Dès lors que je n’arrivais pas à la retourner sans faire tomber la gelée dans le bol, j’ai essayé la technique de la poche à douille, mais cela dégoulinait sur les cotés, faisait fondre la gelée au passage, mais ne tenait pas dessus.

Bon sinon…une boite de pim’s c’est bien aussi 😉

jaffa cakes

 

J’ai essayé pour vous…Los Dedos de Bruja

doigts de sorcières

J’ai essayé pour vous…Los Dedos de Bruja

 

L’épreuve technique de l’épisode 2 de l’émission les Meilleurs pâtissiers consistait en la réalisation de 50 doigts de sorcières. Une recette parfaite en cette période de Halloween que vous trouverez ici grâce à Mercotte.

Je m’en suis drôlement mieux sortie que pour celui de la semaine dernière.

Il faut dire que cette fois j’ai bien pris la peine de regarder la vidéo avant de me lancer.

Par contre je n’ai réalisé qu’un tiers des quantités de la recette, car je n’avais pas besoin d’en obtenir 50.

La pâte sucrée

En faisant tout comme il est expliqué dans la recette et montré dans la vidéo, ma pâte n’était pas collante. Je l’ai laissé deux heures au réfrigérateur. Pensez à bien étaler votre pâte avant de la mettre au réfrigérateur, ce sera certainement plus simple pour la travailler après.

doigts de sorcièresLa compotée de framboise

J’ai utilisé un coulis de framboise au lieu d’une purée et du jus de citron vert fraîchement pressé au lieu de la purée de citron, car je n’ai pas su où en trouver. Dès que j’ai rajouté la pectine, j’ai maintenu un feu moyen tout en fouettant. La semaine dernière, la pectine avait refusé de prendre dans la préparation de la confiture de lait car j’avais beaucoup trop baissé mon feu. J’ai laissé cuire pendant 2 minutes avant de rajouter le jus de citron. Le résultat était dégoûtant à souhait.

Le façonnage des doigts

Le truc du pochoir pour avoir un gabarit identique, j’avoue que cela n’a pas trop été mon truc. J’ai essayé plus ou moins. Au final j’ai quand même obtenu des doigts de sorcières à peu prêt réguliers. J’ai mis au frais les 10 premiers le temps de façonner les 10 doigts de la plaque suivante.

doigts de sorcières

La finition et la cuisson

Couvrez les bien de jaune d’œuf pour qu’il colorent à la cuisson. Je les ai remis au frais le temps de façonner les 5 derniers doigts. J’en aurai obtenu 25 au final, ils doivent être plus courts que prévus.

Cuisson 13 min en chaleur tournante à 175°C. Ils sortent dorés et croustillants à souhaits. L’astuce de les remettre régulièrement au frais entre les différentes étapes fait qu’ils ne se sont pas trop étalés. J’appréhendais l’effet langue de chat.

doigts de sorcières

J’ai utilisé la compotée de framboise à la base de l’ongle en amande pour donner l’aspect saignant. Comme je n’ai pas trouvé du colorant en poudre marron, j’ai utilisé du cacao en poudre que j’ai appliqué avec un pinceau humide sur les phalanges.

P’tit bout était ravi et a longtemps hésité avant d’en croquer un, ne sachant pas si l’histoire du sang s’était du lard ou du cochon.

Je suis plutôt contente de moi. Sans le stress d’en faire 50 en très peu de temps comme ce fut le cas pour les candidats, c’est une recette très accessible et qui fait son petit effet. Je la referais très certainement pour Halloween l’année prochaine.

doigts de sorcières

J’ai essayé pour vous….le Chajá de Paysandú

Chajá de Paysandú

J’ai essayé pour vous….le Chajá de Paysandú

Si comme moi vous êtes adeptes de l’émission « Le meilleur pâtissier » sur M6, vous n’avez pas pu passer à coté du premier épisode de la saison 2017. Chajá de Paysandú est le nom de la recette à l’honneur lors de l’épreuve technique.

Alors go, j’ai essayé. Et même si je l’ai raté (appelons un chat un chat), il était dé-li-cieux que m’a dit P’tit bout, et je suis d’accord avec lui. Alors autant vous dire que réussit il doit être à tomber par terre. Seul préalable, il faut aimer les desserts aux fruits et la chantilly. Parce que sinon, forcément, vous ne pourrez pas l’apprécier mais jusque là cela parait cohérent.

Je ne vais pas vous donner la recette, l’idée n’est surtout pas de vous faire un copier coller du site de Mercotte. Vous y trouverez la recette, ainsi que toutes les astuces utiles et jamais futiles dont elle a le secret ici.

Ensuite vous pouvez éviter de faire comme moi, et regarder également ce tuto vidéo avant de vous lancer. Je l’ai regardé après histoire de voir pourquoi j’ai à peu prêt tout raté. Il parait que c’est de ses erreurs que l’on apprend, j’ai beaucoup appris aujourd’hui dites moi 🙂

La confiture de lait

Et bien de la même façon qu’au moins un candidat de l’émission (mais qui avait lui l’excuse de ne pas avoir la recette détaillée), j’ai obtenu une flaque pour reprendre son expression, comprendre du lait chaud. Cela n’a pas du tout pris. J’ai mis tous les ingrédient d’un coup dans la casserole et j’ai ensuite fait monter en ébullition, puis j’ai baissé le feu à très très doux de peur que le fond ne brûle et je suis allée faire la suite. Ce que la vidéo nous précise c’est que vous commencez par faire monter en ébullition votre mélange lait/sucre/vanille, et ensuite vous rajoutez votre pectine mélangée à un peu de sucre. Vous baissez votre feu certes mais certainement pas autant que je l’ai fait et vous fouettez pendant les 30 min au cours desquelles votre confiture de lait est censée réduire.  Bref, epic fail.

La génoise

Mon grand lol. Je n’ai jamais réussit de ma vie à couper une génoise en trois disques égaux et plats. Je suis donc allée voir ma maman (toujours aller voir sa maman) pour lui demander comment elle s’y prend quand elle fait sa foret noire géante format XXL pour obtenir trois magnifiques disques de génoise. Elle me confie qu’elle fait cuire trois disques de génoise séparément.

Alors ni une ni deux je fais monter ma génoise au batteur à main (première erreur, j’aurai dû utiliser le robot). Je rajoute à part dans un bol un peu de la mousse obtenue avec le beurre fondu (seconde erreur, il n’était pas assez fondu, cela a fait des morceaux quand j’ai tout mélangé ensuite). Et j’ai divisé équitablement la quantité obtenue en trois et ai fait cuire mes disques un a un 15 min au lieu de 20. Ce n’était pas très moelleux.

Maman me précisera ensuite que lorsqu’elle dit qu’elle fait trois génoises, elle les fait vraiment l’une après l’autre pour ne pas faire autant de manipulations qui ont très certainement contribuer à faire chuter ma pâte si les deux erreurs en cours de parcours n’y avaient pas suffit. Et j’ai aussi eu droit en chemin à un « rater sa génoise franchement, y’a pas plus facile ». M’en fiche, mon p’tit bout a dit que c’était dé-li-cieux.

La chantilly

Haha. Enfin quelque chose que je sais faire. Je mets en général la cuve de mon robot au congélateur pour qu’elle soit bien glacée et contribue à aider la crème à monter. Je ne sais pas si c’est vraiment nécessaire mais j’ai toujours fait comme cela. C’est la raison pour laquelle je n’avais pas la cuve sous la main pour faire la génoise. Donc la prochaine fois, et bien je commence par la chantilly tout bêtement.

La meringue française

A cette étape de la recette, avouons le, j’étais quand même un chouilla découragée. Donc, j’ai respiré un bon coup, j’ai pris mes clefs et je suis allée au supermarché le plus proche. Initialement pour acheter un pot de confiture de lait. Puis j’ai vu des meringues toutes faites. Certes plus grosses que les petites pointes de 2 cm de diamètre qu’il fallait obtenir (le double pour être exacte). Mais je n’ai jamais fait de meringue française. Alors vu les échecs précédents, je n’ai pas longtemps hésité, et je les ai achetées. J’apprendrai à faire une meringue française un autre jour.

Le sirop d’imbibage, la finition et le montage

Là on se régale. Mon étape préférée. A le refaire je mettrai sur le dessus un couche plus épaisse de chantilly. Je n’ai pas réussi à trouver dans le commerce des amandes déjà hachées. Je les ai donc hachées moi même mais mon robot doit être un violent, en quelques pulsions il me les a pratiquement réduites en poudre. J’aurai préféré des éclats un peu plus gros pour avoir plus de croquant.

Et c’est un régal. Vraiment. Alors que ma génoise n’était pas moelleuse. A refaire sans faute.