
Le titre Let’s go Pikachu est sorti sur Switch pour les fêtes de Noël en deux versions Pikachu et Evoli. A la maison c’est la première des deux versions que nous avons.
Il est graphiquement très mignon avec quelques jolies cinématiques.
Le jeu semble avoir été conçu pour faire découvrir les débuts de la série au plus jeunes, ou pour les fans nostalgiques, au choix. Puisque ici nulle découverte d’une nouvelle zone géographique mais un retour aux sources avec la toute première région : celle de Kanto.
Cerise sur le gâteau ce sera l’occasion de retrouver Pierre et Ondine, les premiers compagnons de voyage de Sacha. Ainsi que les Pokémons Carapuce, Salamèche, et Bulbizzard. Vous n’aurez même pas à attraper ces trois-là, puisque des personnages non joueurs vous les offriront dès lors que vous aurez suffisamment de Pokémons de capturés dans votre Pokedex. Vous pourrez les faire Méga évoluer.
Les trois premiers Pokémons légendaires de la franchise sont également disponibles : Artikodin, Electhor et Sulfura.
L’histoire
Elle est très simple en somme. Vous êtes un tout jeune dresseur de Pokemon qui va faire le tour des Arènes pour remporter suffisamment de badges pour pouvoir affronter le Conseil 4 et devenir ainsi le meilleur dresseur. J’ai cru comprendre que c’était à peu de chose prêt le scénario du premier jeu DS de la saga.
En chemin vous déjouerez un complot de la Team Rocket. Le trio Jessie/James/Miaouss offrira quelques scènes amusantes à l’image de la série animée.
Le tout reste très simple afin d’être accessible dès 7 ans.
Une fois le Conseil 4 vaincu vous avez le générique de fin mais le jeu peut se poursuivre pour continuer l’exploration. Ce serait l’occasion de rencontrer le Pokémon MewTwo et affronter des dresseurs experts. Mais là j’avoue que j’en avait assez, je me suis arrêtée.
La jouabilité
En gros vous allez combattre des dresseurs et capturer des Pokémons sauvages. Tout en voyageant d’arène en arène. Au bout d’un moment cela devient un tantinet répétitif tout de même.
Quelques espaces façon labyrinthe offrent des interludes intéressants, puisqu’il faut y réussir une série d’actions pour pouvoir avancer. Cela constitue un petit moment de réflexion qui permet de rompre la monotonie du j’avance, je combat, j’avance, je capture. C’est d’ailleurs dans ces espaces que se cachent les Pokémons légendaires.
Votre Pikachu (ou Evoli selon la version choisie) fera tout le voyage sur votre épaule. Au fur et à mesure de votre avancée il va acquérir des capacités à utiliser hors combat comme celui de débroussailler des végétaux pour vous ouvrir de nouveaux chemins, déplacer des colonnes de pierres, faire du surf sur les étendues d’eau pour y voyager ou encore s’envoler avec des ballons pour aller plus rapidement de ville en ville.
Le joueur pourra également interagir avec son Pikachu pour le caresser et lui donner des friandises. Un Pikachu heureux pourra pendant les combats résister ou esquiver certaines attaques ennemies pour ne pas inquiéter son dresseur.
Enfin vous collecterez en chemin une série de tenues pour votre dresseur et votre Pokémon. Ces ensembles n’ont qu’un intérêt esthétique. C’est un peu dommage. On aurait pu imaginer qu’avec la tenue Team Rocket sur le dos ces derniers ne vous attaquent plus par exemple.
Notez que vous pouvez à tout moment confier une manette à un second joueur qui viendra en soutien pendant les matchs contre les dresseurs. Ce second rôle n’est pas forcément très satisfaisant. Nous ne l’avons utilisé que dans la configuration « maman, vient jouer avec moi » et maman avait le second rôle.
Pokemon Go
Dans la façon de capturer les Pokémons on retrouve à 100% la façon de faire de Pokemon Go (l’application mobile) puisqu’il n’y a aucun affrontement avec les Pokemon sauvages. Il faut envoyer sur sa cible des Pokeballs jusqu’à ce que l’une d’elles la capture.
Vos deux jeux vont pouvoir se synchroniser et vous ferez à priori passer des pokémons de l’un vers l’autre pour compléter votre Pokedex. Je n’ai pas vraiment pu tester cette partie car c’est P’tit bout qui a lié le compte Pokemon Go à sa partie de Let’s go Pikachu. Et comme compléter à 100% le Pokedex ne faisait pas partie de mes objectifs, je m’en suis très bien passée. Autrement dit, vous pouvez très bien n’avoir jamais joué à Pokemon Go et pouvoir quand même jouer à ce jeu.
La Poké Ball Plus
Nintendo aime bien les gadgets à associer à chaque jeu. Ici pas d’amiboo mais une télécommande spéciale qui prend la forme d’une Pokéball. Une fois la Pokéball bien en main vous vous déplacerez en manipulant le joystick avec votre pouce et en cliquant sur le bouton au coté avec votre index.
Et pour capturer les Pokémons sauvages vous lancerez la Pokéball. Sans la lâcher bien sûr ou vous pourrez changer dans la foulée de téléviseur.
J’avoue que c’est assez fun, je me suis bien plus amusée à capturer les pokémons avec cet accessoire qu’avec le joycon ^^
Je pense que quelqu’un qui a de grandes mains aura quand même du mal à trouver son usage confortable car ses doigts trouveront difficilement leur place autour de cette balle de diamètre finalement quand même assez petit.
On peut très bien s’en passer vu d’ailleurs le prix du gadget. Notez que dans cette Pokéball se trouve un Pokémon que l’on ne peut à priori pas trouver dans le jeu mais que vous ne pourrez télécharger qu’une fois. Ainsi il est bien dans la partie de P’tit bout mais du coup il n’était plus disponible pour la mienne. Heureusement que l’on n’a pas fait la manip’ dans l’autre sens cela aurait été le drame à la maison. Mais si vous avez deux enfants…et bien c’est à prendre en compte.
Avis
Dans l’ensemble c’est un bon titre de la série. Comme toujours seuls les fans apprécieront son coté répétitif et s’acharneront à vouloir compléter le Pokédex à 100% et affronter tous les dresseurs. Pour une personne non adepte de la série (comme moi), le jeu ne présente quand même en finalité qu’un intérêt assez limité. A choisir, voyez, j’ai préféré jouer à Détective Pikachu par exemple 😉