J’ai essayé pour vous…Chut les enfants lisent Qui Quoi Qui

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J’ai essayé pour vous…Chut les enfants lisent Qui Quoi Qui

Semaine dernière il était question de la trilogie grand loup et petit loup illustrée par Olivier Tallec. Cette semaine nous poursuivons avec le même auteur et ses deux ouvrages :

  • qui quoi qui
  • qui quoi ou

Deux albums ludiques où le sens de l’observation est mis à contribution pour deviner qui fait quoi, qui se cache où et qui est qui.

Le format cartonné à l’italienne et qui s’ouvre vers le haut range déjà ces deux livres à part des albums classiques. A partir de 3 ans l’enfant peux commencer à essayer. Mais à 7 ans il s’amuse toujours tout autant et même les adultes se prennent au jeu.

qui quoi qui

Les personnages ont des trognes adorables. On prend vraiment plaisir à observer chacune des illustrations pour deviner qui est le coupable. Il y a également beaucoup d’humour dans les situations mises en scène. Ainsi on finit toujours le livre le sourire aux lèvres. Cerise sur le gâteau, en cas de besoin, les enfants peuvent s’auto-corriger avec la dernière pages qui délivre les réponses.

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Chaque double page se construit de la même façon : une question sur la page du haut, et une série de personnages parmi lesquels il faut identifier le concerné.

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Ceci est ma participation à Chut les enfants lisent, organisé par Devine qui vient bloguer ?

J’ai essayé pour vous…Georges numéro magie

Georges numéro magie

J’ai essayé pour vous…Georges numéro magie

Quelle surprise pour P’tit bout quand je lui ai tendu l’enveloppe de son premier numéro du magazine Georges. Une surprise partagée quand j’ai enfin pu le feuilleter à mon tour quand il est allé se coucher. Car dans l’intervalle, il ne l’a pas lâché.

Nous avons donc reçu aujourd’hui le 1er numéro de l’abonnement de P’tit bout au magazine Georges. Comme celui-ci parait tous les deux mois, j’avais préféré ne rien lui dire afin d’éviter une avalanche de questions auxquelles je n’aurai pas su répondre. Et puis les surprises c’est bien aussi.

Ce n’est pas un de ces magazines qui finira à la poubelle lorsque j’en aurai assez de le voir traîner. Il pourrait avoir sa place dans une bibliothèque. La qualité du papier et des illustrations en font un bel ouvrage. Le contenu est à la fois ludique et pédagogique.

Qu’est ce qu’on y trouve concrètement?

Georges numéro magie Dans ce numéro qui tourne autour de la thématique de la magie, bien entendu on y trouve des tours de magie. Le top pour un p’tit bonhomme. J’ai bien compris qu’il allait falloir investir dans des gobelets.

La cerise sur le gâteau, le jeune lecteur a à sa disposition tous les outils de communication nécessaires pour monter son spectacle :

  • Affiche du spectacle,
  • Billets d’entrée,
  • Affichettes de direction pour orienter les spectateurs.

Quatre tours de magie sont proposés dans un encart à part, et deux tours de télépathie dans le magazine.

Mais pas de magie sans formule magique. Il est ainsi proposé au jeune lecteur de s’initier au latin pour inventer des formules impressionnantes façon Hermione Granger, ainsi que de s’initier à la chimie pour un numéro encore plus impressionnant avec la création d’une potion magique colorée qui se mettra à mousser devant le public.

Monter ce spectacle de magie va nous changer des ateliers créatifs plus classiques que j’ai l’habitude de proposer à P’tits bout, ou des jeux de société. Notre objectif : qu’il puisse proposer avant la fin de l’année son spectacle de magie à son papa et ses grands parents. Je serai le nécessaire complice dans le public (qui sera assurément indulgent devant cette première tentative). Espérons que P’tit bout gardera tout du long à l’esprit les aventures de Magic Pacha.

Un peu de culture quand même aussi

  • Des histoires vraies de magiciens célèbres,
  • Une initiation à la BD avec Panpi &Gorri de Marie Novion,
  • Un encart cinéma avec bien sur « Harry Potter à l’école des sorciers »,
  • Quelques actualités sur de nouveaux livres et des expo,
  • le portrait d’une illustratrice: Virginie Morgand.

Et surtout beaucoup de jeux

Qui sont prétextes à découvrir les illusions d’optique, l’hypnose, la lévitation, l’art de charmer les serpents, la voyance et comprendre le tour de la femme coupée en deux.

En conclusion

Je dirai que ce numéro tient parfaitement son objectifs d’aiguiser la curiosité des 7-12 ans avec un outil de qualité où on apprend, sans s’en rendre compte tellement c’est amusant, plein de choses intéressantes.

J’aime beaucoup l’introduction d’un lexique à la fin du magazine pour y retrouver la définition des mots un peu compliqués. De quoi se constituer un vocabulaire plutôt riche sur le sujet et entretenir le gout de la lecture.

J’ai essayé pour vous…Peau d’Ane

Peau d'Ane

J’ai essayé pour vous…Peau d’Ane

Rien d’original vous allez me dire. Et pourtant l’édition Gautier-Languereau de ce conte de Charle Perrault est juste magnifique.

La quatrième page de couverture annonce :

« Le célèbre conte de Charles Perrault sublimé par un jeu délicat de découpes laser et de reflets argentés »

Et c’est exactement cela, sublime.

Voyez plutôt ces fines dentelles et ciselures. Chaque détail compte.

Peau d'Ane  Peau d'Ane

Les robes de la fée et des princesses feront rêver toutes les petites filles.

Peau d'Ane

 

Hélène Druvert, l’illustratrice designer papier de cet objet délicat, présente entre deux pages du livre, une intercalaire en papier découpé qui se superpose ainsi au fil de votre lecture tantôt sur la page de droite puis sur celle de gauche.

Peau d'Ane  Peau d'Ane

L’enfant découvre par le trou de la serrure, en même temps que le prince, la supercherie, qui sera entièrement levée en tournant la page.

Peau d'Ane

 

Peau d'Ane  Peau d'Ane

Je craignais au début que P’tit bout considère Peau d’Ane comme une histoire de princesse, autrement dit de fille, et le boude. Mais non. Il a beaucoup apprécié l’ambiance qui se dégage de cet univers bleu nuit et argent. Tout comme le Grand livre Pop Up du Petit Prince, il a rangé ce livre dans le meuble proche de son lit, là où il risque le moins de s’abîmer, car le considère comme précieux. Il est clairement plus fasciné par la technique d’illustration utilisée que par l’histoire en elle même.

Cela me donne bien envie de lui procurer les autres titres :

  • New York melody
  • Paris s’envole
  • Mary Poppins

Ceci est ma participation à Chut les enfants lisent, organisé par Devine qui vient bloguer ?

J’ai essayé pour vous…Le grand livre pop-up du petit prince

petit prince

J’ai essayé pour vous…Le grand livre pop-up du petit prince

On ne présente plus le Petit Prince d’Antoine de Saint -Exupéry.

petit prince

Mais je souhaite plus particulièrement vous montrer l’édition Pop-up de Gallimard jeunesse.

C’est un très bel objet que l’on manipule avec plaisir. P’tit bout le considère comme un livre précieux qu’il manipule avec beaucoup d’attention.

Peu importe le niveau de lecture de l’enfant. Au début il vous écoutera, appréciera l’épisode du mouton, puis décrochera quand le Petit Prince commencera le tour des différentes planètes et leurs habitants. Et puis un peu plus tard de lui même il en reprendra la lecture. Et un jour, peut être, il le lira jusqu’au bout. Cette édition présente le texte dans sa version intégrale, et c’est finalement ce qu’il y a de mieux.

Certaines illustrations sont à plat. D’autres se découvrent au fil de l’histoire en rabattant un coin de page.

Certaines sont légèrement en relief. D’autres comme le baobab occupent tout le volume d’une double page.

petit prince  petit prince  petit prince

 

Voici une belle idée de cadeau en cette période de préparatifs de Noël.

 

Ceci est ma participation à Chut les enfants lisent, organisé par Devine qui vient bloguer ?

petit prince

 

 

 

J’ai essayé pour vous…Zombillenium

zombillenium

J’ai essayé pour vous…Zombillenium

Et comme j’ai encore « stand as one » dans la tête je n’arrive pas à mettre de l’ordre dans la façon d’amener ce billet.

Bon ben commençons par la fin, c’est juste génial, allez le voir avant qu’il ne soit plus à l’affiche.

Et emmenez y vos enfants! Contrairement à ce que l’on pourrait craindre rapport aux zombies et autres monstres, ce n’est pas un film d’horreur n’ayez crainte. Vous n’allez pas les terroriser. Maintenant avant 7 ans il n’est pas dit qu’ils comprennent le scénario par contre.

Zombillenium chronologiquement

C’est avant tout une bande dessinée de Arthur de Pins. Que je n’ai pas lu, mea culpa. Je compte d’ailleurs de ce pas rectifier cet impair en allant me procurer dès que possible les trois tomes. Fort heureusement il ne semble pas nécessaire d’avoir lu la BD pour comprendre le film. Ce n’est d’ailleurs pas le même héros principal à priori.

Puis un pilote lancé en 2013, Arthur de Pins signe le clip de « Nameless World » de Skip The Use. Dites coucou à la sorcière Gretchen sur son skate board  volant. Mat Bastard devient le squelette Sirius. Le décor de zombillenium est posé.

La bande son est d’enfer (elle était facile). La scène où Sirius, Hector Sax et Gretchen interprètent « Stand as one » est juste géniale. On aimerait pouvoir la regarder en boucle.

L’histoire

De façon plus générale, l’histoire est une belle satyre du monde de l’entreprise moderne prête à sacrifier ses valeurs au nom de la rentabilité. Mat Bastard continu à y prêter sa voix à Sirius, le squelette délégué du personnel syndicaliste fort sympathique.

Hector Sax, un type un peu gringalet, un peu fragile, qui bosse pour pouvoir s’occuper de sa fille Lucie et qui finit par oublier pourquoi il bosse, découvre l’envers du décor de zombillenium. Comme il n’est pas possible de le laisser repartir, il est embauché d’office. Sa catégorie de mort vivant n’étant pas bien définie, il finit avec les zombies. Il s’avère que lorsqu’on le met en colère, il se transforme en un grand démon rouge très impressionnant façon Hellboy. La maîtresse d’école le découvre à ses dépens (hmmm oui si vous êtes maîtresse d’école sachez que le représentant de votre profession dans ce film est la personne somme toute la plus monstrueuse du lot).

Les employés du parc d’attraction ont 15 jours pour trouver de nouveaux actionnaires, ou ils finiront tous en enfer. Une petite compétition se joue alors entre les vampires, déjà maîtres de l’attraction phare (la grande roue), et le groupe de Hector sax chargé du train fantômes. La sorcière stagiaire Gretchen se balade au milieu de tout cela un peu indécise quand au parti à prendre.

Les plus

La musique porte littéralement l’animation. Ils sont indissociables et ont clairement été pensés ensembles. Ce n’est pas juste un film d’animation auquel il a fallu ensuite plaquer une BO.

L’animation est made in France, et elle est irréprochable.

Les personnages sont attachants. Il y a beaucoup de clins d’œil: Thriller de Michael Jackson, un vampire qui brille au soleil façon twilight (et qui ressemble beaucoup à Robert Pattinson d’ailleurs), …

On y retrouve beaucoup d’humour, de l’héroïsme, un zeste de romance, une petite Lucie très touchante.

Le moins

Revers du bâton, si vous n’aimez pas Mat Bastard (ce qui doit pouvoir être possible j’imagine), vous ne fermerez du coup pas les yeux sur quelques raccourcis scénaristiques. Le film se disperse par ailleurs un peu au début avant de se recentrer sur la trame principale. Vous pourriez également pinailler en disant que Hector Sax semble s’adapter de façon assez impressionnante à sa nouvelle condition. Et non seulement il s’adapte vite mais devient en plus force de proposition pour le mieux de l’entreprise alors même qu’il n’avait pas encore compris qu’il n’était pas déjà en enfer. Si ça c’est pas un gars sympa dans l’abnégation totale pour ses nouveaux collègues. Certes vous pourriez lui reprocher tout cela. Mais bon dans ce cas il n’y aurait pas eu d’histoire, le parc aurait fermé, il se serait retrouvé en enfer, et sa fille Lucie serait effondrée. C’est tout de suite moins Rock and roll c’est sur.

Alors arrêtez de pinailler, et contentez vous d’apprécier cette belle fable moderne. Promis, tout est bien qui fini bien.

Pour vous allécher encore plus, si vous ne l’aviez pas déjà vue : la bande annonce.